Dans le cadre de la campagne électorale, la réglementation garantit aux organisations syndicales participant au scrutin l’accès aux technologies de l’information et de la communication.
Malgré les interventions de la CGT auprès de l’autorité territoriale, depuis la fin février (voir l’article de notre site détaillant ces démarches), ces droits ne sont pas aujourd’hui* mis en oeuvre.
La CGT ne dispose ainsi pas d’un accès direct à la messagerie interne, ni à l’intranet, alors que d’autres organisations syndicales de la collectivité semblent en bénéficier.
Ainsi, pour adresser un message à l’ensemble des cadres A et B de la Communauté d’Agglomération, le syndicat a du « reconstruire » les adresses mail professionnelles des collègues, (initiale du prénom.nom@collectivité-pau.fr) et utiliser un logiciel de messagerie externe, soit plusieurs heures de travail informatique, là où un simple clic aurait pu suffire.
Quant à envoyer un message à l’ensemble des agents disposant d’une boite mail professionnelle, cela s’avère tout simplement impossible !
L’accès à intranet n’est possible aux militants syndicaux qu’à partir de leur poste de travail, et donc pendant leur temps de travail (ou juste avant et juste après).
Ainsi, l’égalité d’accès aux nouvelles technologies est bafouée, au risque, non négligeable, de fausser les résultats du scrutin.
- cet article est à jour au 7 mai 2017