Plusieurs de nos collègues ont eu la surprise de recevoir sur leur boite mail professionnelle une invitation à un colloque sur la sécurité, le 10 novembre 2016.
A l’ouverture des documents de ce colloque, ils ont constaté que celui ci portait le logo… de la CFDT (et plus précisément du Syndicat Départemental des territoriaux CFDT, structure juridique de la Section de Pau de ce syndicat).
Que la messagerie professionnelle puisse être utilisés pour une réunion syndicale, voilà qui en dit long sur l’indépendance de cette organisation.
Passons sur la qualité des intervenants, puisque devraient y participer le Directeur Général des Services, ainsi que le Directeur de la Sécurité.
Passons sur les conclusions d’un colloque du syndicat d’entreprise, tirées, en commun avec une dirigeante nationale de l’organisation, par l’employeur, en la personne de Monsieur François BAYROU, Maire de PAU.
Passons sur la présence de Monsieur Michel BERNOS, affublé simultanément des fonctions de Maire et de juge administratif (alors qu’il faut lui reconnaitre qu’il évite d’habitude soigneusement d’entretenir la moindre confusion entre son mandat électif et sa qualité de magistrat)
Passons sur la place réservée à la prévention, citée à regret et coincée entre la gestion de crise et les post-traumatismes.
Interrogeons nous seulement sur l’intérêt et les finalités d’un tel Colloque, qui semble n’être que la duplication d’un autre colloque, national celui là et interne à la CFDT, dont Laurent Berger a tiré les conclusions en juin 2016.
Alors, promotion d’une organisation qui prend soin de ne jamais se fâcher avec le patron ?
Moyen de surfer, en commun, sur la vague des angoisses sécuritaires des agents publics ?
Perte de temps en réunions alors que le travail de terrain est délaissé au profit d’une vidéo surveillance dont l’utilité est loin d’être prouvée ?
Sans doûte les trois à la fois !
Nota, cet article a été rédigé par le webmaster, et n’a pas fait l’objet d’une relecture collective. Il n’engage donc pas la direction syndicale dans les termes et la tonalité employés.
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