ATSEM en lutte le 14 décembre 2016

Rassemblement  à  11 heures devant la Préfecture à  Pau.

Accéder à l’École est un droit universel pour chaque enfant. Ce droit doit être préservé et développé afin que chaque enfant puisse accéder, dans un lieu accueillant et apaisant, à la connaissance et aux apprentissages afin de s’émanciper.

Depuis plusieurs années, les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) se battent pour faire reconnaître leur qualification, et gagner l’amélioration de leur condition de travail.

A la demande de la CGT, le Conseil Supérieur de la Fonction Publique fait l’objet d’une saisine sur les déroulements des carrières des ATSEM.

Cette démarche est portée pleinement par la CGT qui exige plus que jamais une valorisation forte et rapide de la reconnaissance du cadre d’emploi.
Le 14 décembre prochain, le dossier avec les revendications des syndicats, passe pour avis au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT).

Par la grève et dans de multiples rassemblements, nous appelons les ATSEM à faire entendre leurs revendications pour exercer les missions auprès du public :
– L’affectation d’une ATSEM par classe ;
– La clarification des missions des ATSEM ;
– La résolution du problème de double hiérarchie (éducation nationale – collectivité territoriale) ;
– Formation professionnelle tout au long de la carrière et le rétablissement à 1% de la cotisation CNFPT ;
– Un déroulement de carrière sur la catégorie B ;
– La reconnaissance de la pénibilité : catégorie active pour tous ;
– La reconstruction de carrière : lors des transpositions des accords JACOB, les ATSEM ont toutes vu leur ancienneté remise à zéro ;
– Que les collectivités ne suppléent pas à l’éducation nationale qui doit assurer son rôle (remplacement enseignant, AVS) ;
– La titularisation des précaires ;
– La mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des collectivités territoriales ;
– Le respect des principes statutaires en matière de formation et de pénibilité, à l’inverse de la logique portée par les projets de Compte personnel de formation et de Compte personnel d’activité ;
– Le minimum Fonction publique à 1 800€ brut mensuels, le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis 2000, le rétablissement de l’avancement d’échelon à la durée minimale, la revalorisation des grilles et la juste reconnaissance des qualifications, à l’opposé de ce qu’impose le protocole minoritaire PPCR dont nous demandons l’annulation.

 

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