Comme nous l’évoquions dans deux précédents articles, le mécontentement des Atsem reste entier.
Le report de l’examen du dossier par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale ne doit pas se prolonger.
Il est urgent de donner une suite favorable aux revendications portant sur les conditions d’exercice des missions et les carrières.
L’affectation d’une ATSEM par classe ;
La clarification des missions des ATSEM ;
La résolution du problème de double hiérarchie (Éducation nationale – collectivité territoriale) ;
Formation professionnelle tout au long de la carrière et le rétablissement à 1% de la cotisation CNFPT ;
Un déroulement de carrière sur la catégorie B ;
La reconnaissance de la pénibilité : catégorie active pour tous ;
La reconstruction de carrière : lors des transpositions des accords JACOB, les ATSEM ont toutes vu leur ancienneté remise à zéro ;
Que les collectivités ne suppléent pas à l’éducation nationale qui doit assurer son rôle (remplacement enseignant, AVS) ;
La titularisation des précaires ;
La mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des collectivités territoriales ;
Le respect des principes statutaires en matière de formation et de pénibilité, à l’inverse de la logique portée par les projets de Compte personnel de formation et de Compte personnel d’activité ;
Le minimum Fonction publique à 1 800€ brut mensuels, le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis 2000, le rétablissement de l’avancement d’échelon à la durée minimale, la revalorisation des grilles et la juste reconnaissance des qualifications, à l’opposé de ce qu’impose le protocole minoritaire PPCR dont nous demandons l’annulation.
C’est le sens de la journée nationale d’action proposée par les syndicats CGT, FO et FAFPT le 1er février 2017
téléchargez ici l’appel commun et visitez le site de la fédération des services publics