En sa qualité d’ancien Ministre de l’Education Nationale,  Monsieur BAYROU devrait être garant de la valeur nationale des diplômes, du respect de la qualification des fonctionnaires.

Wikipedia proclame que « L’opinion retient, de la présence de François Bayrou à ce ministère, (….)  sa méthode de réforme prudente et concertée avec les organisations syndicales ».

Les médias retiennent qu’en « 1995, avec François Bayrou, les programmes des collèges renforcent la place de l’instruction civique. » (le Figaro 02/09/2012).

Pourtant, force est de constater que les valeurs prônées par l’ancien Ministre n’ont pas cours à la Ville de PAU.

Ainsi, un courrier adressé au premier magistrat de la Ville  par le syndicat CGT est resté sans réponse à ce jour.

Ce courrier attirait l’attention sur le décalage entre les diplômes exigés pour accéder au poste de ….secrétaire de Monsieur BAYROU (Bac+2) et le grade (donc la rémunération) attaché à ce poste : Adjoint administratif !

Courrier remis en mains propres à la Directrice des Ressources Humaines de la Ville de PAU en date du 8 novembre, par la Secrétaire Générale du Syndicat, représentante du personnel, en marge d’une réunion des instances paritaires.(En effet, Monsieur BAYROU ne participe pas aux réunions avec les élus du personnel, se réservant pour recevoir individuellement les agents dans des rencontres sans effet).

Plus d’un mois après, pas même une réponse d’attente.

L’instruction civique n’inclut-elle dont pas le respect, la politesse ?

Nous nous voyons donc aujourd’hui contraints de rendre public ce courrier, sans la réponse que nous attendions.

Et ce d’autant plus que l’administration municipale a depuis récidivé en proposant un poste de rédacteur (catégorie B) avec des diplômes correspondant à la catégorie A (Bac +3 ou 4 et expérience professionnelle exigée). Et ce poste est consacré à la Gestion Prévisionnelle des Emplois … et des Compétences. On croit rêver !

La CGT ne réclame que le respect et la prise en compte des qualifications, ce qui est de la responsabilité de l’autorité locale.

D’autant que la rémunération des fonctionnaires, avec le gel du point d’indice, est loin de correspondre, toutes catégories confondues, à leur apport à la société toute entière.

Gageons que Monsieur BAYROU aura à cœur de relire la lettre de Jules Ferry aux instituteurs de 1883, et de faire preuve de ce sens civique, de ce respect que la République demandait aux enseignants de promouvoir.

Et de relire sa lettre aux membres du personnel municipal et communautaire de novembre 2013 où il évoquait «  les principes de respect, d’écoute et de justice dans les relations avec les agents (des) services publics ».

Et qu’enfin il daignera répondre à nos courriers !

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